PENSEES SUR L'AMOUR

PENSÉES SUR L'AMOUR

PAR MOHAMMED GABTNI (4^ème Math.)

- Les hommes disposés à aimer profondément ne tombent pas sous le coup de foudre.

- L’amour est une grande école dans laquelle ce sentiment unit toutes les langues.

- L’amour qui guide à la mort est l’amour d’une seule part.

- L’amour est la plus belle symphonie jamais jouée par un sentiment, sur les airs de laquelle dansent les amoureux.

- L’amour est comme la guerre, il se déclenche facilement mais il est difficile à arrêter.

- Celui qui aime réellement, aime jusqu'à la mort.

- L’amour n’est pas mortel mais il laisse les amoureux entre la vie et la mort.

- L’expérience la plus efficace pour tester le cœur est l’amour.

- L’amour est une occasion pour que l’homme devienne meilleur et s’élève à un rang supérieur.

- l’amour est un sentiment qui agit sur le caractère de l’amoureux positivement ou négativement, ce qui entraîne l’échec ou la réussite de l’expérience amoureuse.

- L’amour qui disparaît rapidement est un amour d’adolescents.

- L’amour est une expérience complexe. Elle est le plus dangereux évènement dans la vie de l’homme car elle touche son cœur.

- L’amour est une armada de sentiments dirigée par la personne amoureuse pour occuper le cœur d’un autre, elle est armée par les désirs. Si jamais elle remporte la victoire, elle construit des villes de plaisir, au cas contraire elle se retire avec des blessures.

- L’amour devient plus puisant en cas de séparation.

DEVOIR DE SYNTHESE 1

4ème/ classes Scientifiques

DEVOIR DE SYNTHESE N°1

(Madame de Rênal reçoit la visite d’un jeune précepteur (1) : Julien Sorel)

Avec la vivacité et la grâce (2) qui lui étaient naturelles quand elle était loin des regards des hommes, madame de Rênal sortait par la porte-fenêtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d’entrée la figure d’un jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer. Il était en chemise bien blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine violette.

Le teint de ce petit paysan était si blanc, ses yeux si doux, que l’esprit un peu romanesque de madame de Rênal eut d’abord l’idée que ce pouvait une personne qui venait demander quelque grâce (3). Elle eut pitié de cette pauvre créature, arrêtée à la porte d’entrée, et qui évidemment n’osait pas lever la main jusqu’à la sonnette.

Madame de Rênal s’approcha. Julien, tourné vers la porte, ne la voyait pas s’avancer. Il tressaillit quand une voix douce dit tout près de son oreille :

- Que voulez-vous ici, mon enfant ?

Julien se tourna vivement, et, frappé du regard si rempli de grâce de madame de Rênal, il oublia une partie de sa timidité. Bientôt, étonné de sa beauté, il oublia même ce qu’il venait faire. Madame de Rênal avait répété sa question.

- Je viens pour être précepteur (1), madame, lui dit-il enfin, tout honteux de ses larmes qu’il essuyait de son mieux.

Madame de Rênal resta interdite ; ils étaient fort près l’un de l’autre à se regarder. Julien n’avait jamais vu un être aussi bien vêtu et surtout une femme avec un teint si éblouissant, lui parler d’un air doux. Madame de Rênal regardait les grosses larmes qui s’étaient arrêtées sur les joues si pâles d’abord et maintenant si roses de ce jeune paysan. Bientôt elle se mit à rire avec toute la gaieté folle d’une jeune fille.

Stendhal, Le Rouge et le Noir

1. Précepteur : personne chargée de l’éducation d’un enfant. / 2. Grâce : beauté. / 3. Grâce : faveur, service.

I / ETUDE DE TEXTE: (7)

1) Quel était l’effet produit par la vue de Madame de Rênal sur Julien Sorel ? Pourquoi ? (1)

2) Trouvez trois qualifications (adjectifs) pour décrire le caractère de Julien Sorel. Justifiez chaque qualification avec un indice relevé du texte. (3)

3) Les sentiments de madame de Rênal envers le jeune précepteur évoluent* le long de cette rencontre (du début du texte jusqu’à sa fin).

Expliquez cette progression en vous appuyant sur des indices textuels précis. (3)

*évoluent : changent de manière progressive

II / LANGUE: (3)

1- Julien Sorel est décrit dans ce texte de manière subjective.

a- Relevez trois procédés d’écriture différents qui traduisent cette subjectivité (donnez chaque fois le nom du procédé et un exemple du texte, qui l’illustre).

b- Dites quel est le sentiment exprimé par l’auteur à travers cette description. (2)

2- Mettez la phrase suivante au style indirect :

[Une voix douce demanda à Julien : « Que voulez-vous ici, mon enfant ? »] (1)

III/ ESSAI: (10)

Certains affirment que l’entente et l’amour sont impossibles quand de grandes différences séparent l’homme et la femme (Un écart d’âge, ou de culture, ou de niveau social, etc…).

Partagez-vous ce point de vue ?

Exprimez votre position là-dessus, en vous appuyant sur deux arguments illustrés d’exemples précis.

CORRIGE

I- ETUDE DE TEXTE: (7)

1) A la vue de Mme de Rênal, Julien Sorel a été frappé d’étonnement car cette femme lui paraissait d’une extrême beauté. (1point)

2) A travers la scène décrite dans ce texte, Julien Sorel paraît timide (« il oublia une partie de sa timidité »). Il semble aussi très sensible (« qui venait de pleurer »). Il a enfin l’air innocent et sans expérience avec les femmes (« étonné de sa beauté »). (3 points)

3) Au début du texte, Madame de Rênal avait pitié de ce jeune paysan innocent (« elle eut pitié de cette pauvre créature »). Puis, ce sentiment s’est transformé en une surprise quand elle ne savait comment réagir envers cet enfant qui voulait travailler chez elle comme précepteur (« Madame de Rênal resta interdite »). Enfin, la surprise a cédé la place à une sorte d’attirance et une certaine sympathie ( « bientôt, elle se mit à rire avec toute la gaieté folle d’une jeune fille »). (3points)

I- LANGUE: (3)

1) a- Julien Sorel est décrit dans ce texte de manière subjective. Certains procédés d’écriture traduisent cette subjectivité. On en cite :

1- Le champ lexical de l’enfance et de la pureté ( « jeune », « enfant », « petit », « blanche », « pleurer »…)

2- Le vocabulaire mélioratif (« blanc », « doux », « rose »…)

3- L’hyperbole/ l’exagération (« si blanc », « si doux », …) (1,5 point)

b- A travers cette description subjective, l’auteur exprime un sentiment de sympathie (compassion/ pitié) envers le jeune Julien Sorel. (0,5 point)

2) le style indirect :

[Une voix douce demanda à Julien : « Que voulez-vous ici, mon enfant ? »] : Une voix douce demanda à julien en l’appelant son enfant ce qu’il voulait là-bas. (1 point)

I- ESSAI: (10)

1) Introduction : (4 points)

a- Phrase introductrice de sens général.

b- Insertion de l’affirmation.

c- Formulation de la problématique (1 question).

d- Annonce du plan du développement sous forme d’interrogations.

2) Développement : (6 points)

a- Thèse (position absolue : pour ou contre)

b- Arg. 1 ( + exemple + conclusion partielle)

c- Arg. 2 ( + exemple + conclusion partielle)

ROCHD-INFOS N°2

BONNE NOUVELLE

POUR NOS ELEVES

ET VISITEURS

Dans très peu, un nouveau numéro de votre magazine ROCHD-INFOS, la publication annuelle francophone du Lycée Ibn Rochd de Menzel Bourguiba, verra le jour. C'est le numéro 2. On vous donnera ultérieurement plus d'informations sur les différents sujets et rubriques qu'il contiendra. En attendant, voici la couverture de ce numéro.

CLEMENCE/ FEIROUZ. W

CLÉMENCE

TEXTE DE

FEIROUZ WERGHI (1ère S1)

Clémence était une personne calme et équilibrée. Elle parlait avec douceur, et ses gestes et ses mots étaient mesurés. Elle était peut-être trop modeste, car elle ne montrait pas toutes ses qualités. Je la trouvais intéressante et profonde : Elle parlait toujours de sujets variés, et j’apprenais beaucoup avec elle. Enfin, cette jeune fille était très indépendante, elle n’avait pas besoin des autres pour vivre. Elle avait un corps fin et une taille élancée. Sur sa tête se dressaient ses cheveux blonds, lisses, effilés, dorés comme un épi de blé. Ils retombaient doucement sur ses fines épaules. Son visage angélique était orné de ses fameux yeux d’un bleu étonnant. Ils brillaient pareils à des diamants. Ils étaient bordés de longs cils, et lorsqu’elle fermait les yeux ses fines paupières se baissaient semblables à de légers voiles. Son nez pointu lui donnait un air vif. Ses lèvres rouge cerise, pas trop épaisses, pareilles à un coquelicot au milieu de son visage si doux, découvraient de magnifiques dents blanches, on aurait dit des saphirs. Sa peau était douce comme de la soie. Toujours habillée de couleurs vives, elle se déplaçait droite et silencieuse. Et pour finir, elle était extrêmement gentille et altruiste, et elle avait tout le temps l’esprit fin.

LA BELLE MODESTIE

QU’HEUREUX !

Qu'heureux est le mortel qui, du mondé ignoré,
Vit content de soi-même en un coin retiré ;
Que l'amour de ce rien qu'on nomme renommée
N'a jamais enivré d'une vaine fumée ;
Qui de sa liberté forme tout son plaisir
Et ne rend qu'à lui seul compte de son loisir !

BOILEAU

TEST PSYCHOLOGIQUE 2

ES-TU UN BON VOISIN ?

ES-TU UN BON AMI ?

TEST CHOISI PAR :

SAJED MEJRI (9^ème de BASE)

Pour savoir si tu es un bon voisin et un bon ami, réponds à chaque question en entourant ce qui correspond à ta réponse :

1- Tu croises un voisin dans l’escalier de l’immeuble :

a- Tu ne lui parles pas.

b- Tu attends de bien le connaître pour le saluer.

c- Tu le salues.

2- Une dame qui habite près de chez toi te demande de ne pas trop crier :

a- Tu continues à crier.

b- Tu essaies de jouer sans faire beaucoup de bruit.

c- Tu arrêtes de faire du bruit.

3- A la poste de ton quartier, un monsieur te demande de lui prêter un stylo pour remplir un mandat :

a- Tu lui dis non.

b- Tu t’excuses parce que tu es pressé.

c- Tu lui donnes un stylo.

4- Tu es en retard, un non-voyant te demande de l’aider à traverser la chaussée :

a- Tu réponds que tu es pressé.

b- Tu demandes à quelqu’un de l’aider.

c- Tu te précipites pour l’aider à traverser la chaussée.

5- Un garçon de ton âge vient habiter dans ton quartier, il te propose de devenir son ami :

a- Tu refuses de devenir son ami.

b- Tu acceptes de faire sa connaissance.

c- Tu l’invites tout de suite chez toi.

6- Une de tes voisine va partir en voyage, elle de demande de lui garder son chien pendant son absence:

a- Tu refuses.

b- Tu réfléchis avant de prendre la bonne décision.

c- Tu es tout à fait d’accord.

7- Ton ami oublie d’apporter son livre de lecture :

a- Tu ne le laisse pas suivre avec toi.

b- Tu mets le livre pour suivre ensemble.

c- Tu lui prête ton livre.

8- Un nouvel élève de ta classe reste debout tout seul dans la cour de l’école:

a- Tu ne lui adresses pas la parole.

b- Tu essaies de faire ample connaissance avec lui.

c- Tu l’invites tout de suite à jouer avec ton groupe de camarades.

9- Un camarade de classe est malade, il s’absente pendant quelques jours:

a- Tu ne demandes pas de ses nouvelles.

b- Tu lui prêtes tes cahiers pour recopier les nouvelles leçons.

c- Tu lui rends visite matin et soir

10- Tu as un camarade de classe très pauvre :

a- Tu ne t’occupes pas de lui.

b- Tu demandes à tes camarades de l’aider, chacun comme il peut.

c- Tu demandes à tes parents de lui acheter ses affaires.

SOLUTIONS DU TEST

Majorité de [c] : Tu es un bon voisin et ami, mais attention aux mauvaises surprises.

Majorité de [b] : Tu es un bon voisin et ami mais qui ne prends pas les décisions à la légère.

Majorité de [a] : Tu es un petit sauvage et tu aimes vivre seul.

TEST PSYCHOLOGIQUE 1

AS-TU BON CŒUR ?

ES- TU SOLIDAIRE

AVEC L’AUTRE ?

TEST CHOISI PAR :

SAJED MEJRI (9^ème de BASE)

1-Un petit enfant pleure car il a déchiré son panta-

lon en tombant dans la cour :

a- Tant pis pour lui.

b- Tu le consoles.

c- Tu lui prêtes un pantalon.

2- Tu déballes un gros sandwich à coté d’un

enfant qui n’a rien mangé :

a- Tu fais comme si tu ne le voyais pas.

b- Tu partages avec lui.

c- Tu lui donne ton sandwich.

3- Un élève de ta classe est malade depuis

plusieurs jours.

a- Tu ne t’en soucies pas.

b- Tu lui rends visite.

c- Tu lui rends visite tous les jours.

4- Un camarade assis à coté de toi ne comprend

pas la consigne de l’exercice :

a- Tu ne fais pas attention à lui.

b- Tu lui expliques l’exercice.

c- Tu le laisses copier la réponse.

5- La maitresse vous demande de travailler en

groupes ; personne ne veut d’un élève faible :

a- Tu l’ignores comme les autres.

b- Tu l’acceptes dans ton groupe.

c- Tu le fais travailler et participer avec vous.

6- Une voisine de l’immeuble a perdu la clé de

son appartement :

a- Tu fais comme si tu ne la voyais pas.

b- Tu l’aides à chercher la clé.

c- Tu vas chercher le serrurier pour l’aider.

SOLUTIONS

Majorité de [a] : Tu ne fais pas attention aux

gens qui vivent autour de toi tu as un cœur de

pierre.

Majorité de [b] : Tu as plutôt bon cœur tu

n’hésites pas à partager et tu as une bonne

idée de la justice.

Majorité de [c] : Tu en fais trop ton cœur

est tellement bon que tu ne penses plus à

toi. C’est bien de vouloir aider les autres

mais là tu exagères.