QU’HEUREUX !
Qu'heureux est le mortel qui, du mondé ignoré,
Vit content de soi-même en un coin retiré ;
Que l'amour de ce rien qu'on nomme renommée
N'a jamais enivré d'une vaine fumée ;
Qui de sa liberté forme tout son plaisir
Et ne rend qu'à lui seul compte de son loisir !
BOILEAU
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