- Monsieur, monsieur, votre belle-mère est tombée dans le bassin des crocodiles!
- Ce sont vos crocodiles, alors vous n'avez qu'à les sauver vous-même.
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- Pourquoi as-tu volé les punaises de la classe?
- Mon père est fakir et comme c'est sa fête aujourd'hui, je ne voulais pas rentrer les mains vides.
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Un petit garçon pensif dit à sa maman:
- Tu m'aimes, maman?
- Mais oui, mon fils.
- Beaucoup?
- Oui, beaucoup, beaucoup!
- Alors si tu m'aimes autant que tu le dis, épouse le marchand de glaces.
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- Docteur, je pense avoir deux personnalités.
- Ne parlez pas ensemble. Un à la fois s'il vous plaît.
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Un escargot qui s'est fait voler son portefeuille par une tortue, se rend au poste de police pour porter plainte.
- Comment cela est-il arrivé? lui demande-t-on.
- Je ne sais pas répond l'escargot... Tout s'est passé trop vite!
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Un écriteau apposé à l'entrée d'une ville italienne annonce aux automobilistes:
- Si vous dépassez les 60 km/h, vous aurez le privilège de visiter notre prison locale. A 80, notre hôpital-pilote vous attend. A 100, vous pourrez vous reposer dans notre accueillant cimetière.
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C'est un petit garçon avec sa mère; elle lui dit :
- Bon, ce soir on va chez des amis... Alors tu devras bien te tenir !
- Pourquoi maman ? La maison, elle est en pente ?
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En Angleterre, deux vaches discutent dans un pré :
- "Hé, ça te fait pas peur la maladie de la vache folle ?
- Oh tu sais, moi je m'en fous, je suis un lapin !!!!"
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L'institutrice à Toto :
- Dis-moi Toto, qu'est ce que tu détestes le plus dans ta vie ?
- Les questions, Madame, les questions..."
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- "Docteur, j'ai besoin de lunettes !
- Oui certainement. Ici c'est une banque."
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Un employé à son patron :
- Monsieur, mon salaire n'est pas en rapport avec mes capacités !
- Oui, mais nous ne pouvons tout de même pas vous laisser mourir de faim ! "
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- Maintenant Bernard, toutes les réponses que tu vas faire devront être orales, tu m'as bien compris ? Allons-y, dans quelle école es-tu ?
« Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. »
« ôta du meilleur des mondes »
L’ironie, se moquer de ceux qui font la guerre ou qui en disent du bien.
2- Une antithèse :
« harmonie » et « enfer »
Se moquer des partisans de la guerre.
3- Une comparaison :
« Candide, qui tremblait comme un philosophe »
Se moquer des philosophes (qui faisaient à l’époque de Voltaire l’éloge de la guerre)
4-Un oxymore :
« une boucherie héroïque »
Condamner les crimes de guerre (qu’on appelait à l’époque des actes héroïques)
TEXTE 2
1- Une métaphore filée:
les poètes sont apparentés à des albatros, les gens ordinaires à des marins : « les hommes d'équipage prennent des albatros »
(Cette idée est explicitée encore par la compa-raison : « Le Poète est semblable au prince des … »)
Mettre en relief la qualité principale du poète : son aspiration vers l’idéal (symbolisé par le ciel) et son mépris de la vie plate des gens ordinaires.
2- Une antithèse :
« si beau » et « comique et laid »
Souligner l’opposition totale entre la condition du poète autrefois (respecté et honoré) et celle à l’époque où ce poème est écrit (raillé et ridiculisé)
3- Champ lexical
de la torture et de la souffrance: « agace », « mime », « boitant », « infirme », « maladroits », « piteusement »…
Montrer les souffrances du poète souvent incompris, maltraité et raillé par les autres.
4- Des phrases exclamatives :
« Comme il est gauche et veule ! », « Qu’il est comique et laid ! »
Refléter l’apitoiement de Baudelaire sur le sort du poète à son époque (raillé, méprisé, bafoué,ridiculisé)
TEXTE 3
1- Une série de phrases impératives :
« Au voleur ! Au voleur ! À l'assassin ! Au meurtrier ! »
Mettre en relief l’effarement d’Harpagon suite au vol de son argent et son désir de trouver immédiatement le coupable.
2- Une série d’interrogations brèves :«Qui peut-ce être ? Qu'est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ?... »
Montrer l’extrême agitation (imprégnée de comique) d’Harpagon choqué et décontenancé par le vol dont il a été victime, son incrédulité de ce qui lui est arrivé et son impatience de retrouver son argent.
3- Des interjections :
« Juste ciel ! », « Ah ! », « Hélas ! »
Exprimer la grande douleur d’Harpagon et son désemparement.
4- Des hyperboles :
« A l’assassin ! Au meurtrier ! », « Je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge », «Je me meurs, je suis mort, je suis enterré. »
Montrer l’extrême douleur (exprimée de manière comique) d’Harpagon pour ses biens volés
TEXTE 4
1- Un champ lexical
de la prison de la captivité : « captif », «enfermés », « cachots », « cages », «barreaux »
Mettre en relief la souffrance des oiseaux privés de leur liberté, et condamner ceux qui les enferment.
2- Un oxymore :
« sombre équité »
Menacer et avertir ceux qui privent les oiseaux de leur liberté de la vengeance terrible qui les attend s’ils ne se rétractent pas.
3- Des anaphores :
« Prenez garde »
« De quel droit »
Donner plus de force aux menaces terribles et aux condamnations violentes adressées aux geôliers des oiseaux.
4-Des fausses questions:
«Ne comprenez-vous pas que vous êtes méchants ? » « De quel droit mettez-vous des oiseaux dans des cages ? » …
Mieux culpabiliser et responsabiliser ces geôliers et exprimer sa colère contre eux.
TEXTE 5
1- Un champ lexical
du crime et de l’horreur : « crime », « meurtre », « souillure »
Souligner la ressemblance au niveau des effets produits, qui existe entre une exécution publique d’un condamné à mort et un crime vulgaire.
2- Une antithèse :
« suprême (justice) » et
«vomir »
Mettre en relief l’opposition entre la qualifi-cation positive de la justice et son effet négatif.
3- Des oppositions:
« est censée », « au contraire »,
« loin de »
Insister sur les contradictions opposant le rôle que la justice est censée avoir à celui qu’elle a.
4- Des euphémismes :
« payé sa dette à la société », « il a expié », « à cinq heures, justice était faite ».
Souligner l’hypocrisie des journaux qui atténuent et embellissent par des mots positifs la réalité horrible des exécutions publiques.