LES PROCEDES D'ECRITURE
TEXTE | PROCEDE D’ECRITURE | EFFET |
TEXTE 1 | 1- Des antiphrases : « Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. » « ôta du meilleur des mondes » | L’ironie, se moquer de ceux qui font la guerre ou qui en disent du bien. |
2- Une antithèse :
« harmonie » et « enfer » | Se moquer des partisans de la guerre. | |
3- Une comparaison :
« Candide, qui tremblait comme un philosophe » | Se moquer des philosophes (qui faisaient à l’époque de Voltaire l’éloge de la guerre) | |
4- Un oxymore : « une boucherie héroïque » | Condamner les crimes de guerre (qu’on appelait à l’époque des actes héroïques) | |
TEXTE 2 | 1- Une métaphore filée: les poètes sont apparentés à des albatros, les gens ordinaires à des marins : « les hommes d'équipage prennent des albatros » (Cette idée est explicitée encore par la compa-raison : « Le Poète est semblable au prince des … ») | Mettre en relief la qualité principale du poète : son aspiration vers l’idéal (symbolisé par le ciel) et son mépris de la vie plate des gens ordinaires. |
2- Une antithèse :
« si beau » et « comique et laid » | Souligner l’opposition totale entre la condition du poète autrefois (respecté et honoré) et celle à l’époque où ce poème est écrit (raillé et ridiculisé) | |
3- Champ lexical
de la torture et de la souffrance: « agace », « mime », « boitant », « infirme », « maladroits », « piteusement »… | Montrer les souffrances du poète souvent incompris, maltraité et raillé par les autres. | |
4- Des phrases exclamatives : « Comme il est gauche et veule ! », « Qu’il est comique et laid ! » | Refléter l’apitoiement de Baudelaire sur le sort du poète à son époque (raillé, méprisé, bafoué, ridiculisé) | |
TEXTE 3 | 1- Une série de phrases impératives :
« Au voleur ! Au voleur ! À l'assassin ! Au meurtrier ! » | Mettre en relief l’effarement d’Harpagon suite au vol de son argent et son désir de trouver immédiatement le coupable. |
2- Une série d’interrogations brèves : «Qui peut-ce être ? Qu'est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ?... » | Montrer l’extrême agitation (imprégnée de comique) d’Harpagon choqué et décontenancé par le vol dont il a été victime, son incrédulité de ce qui lui est arrivé et son impatience de retrouver son argent. | |
3- Des interjections : « Juste ciel ! », « Ah ! », « Hélas ! » | Exprimer la grande douleur d’Harpagon et son désemparement. | |
4- Des hyperboles : « A l’assassin ! Au meurtrier ! », « Je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge », «Je me meurs, je suis mort, je suis enterré. » | Montrer l’extrême douleur (exprimée de manière comique) d’Harpagon pour ses biens volés | |
TEXTE 4 | 1- Un champ lexical
de la prison de la captivité : « captif », «enfermés », « cachots », « cages », «barreaux » | Mettre en relief la souffrance des oiseaux privés de leur liberté, et condamner ceux qui les enferment. |
2- Un oxymore :
« sombre équité » | Menacer et avertir ceux qui privent les oiseaux de leur liberté de la vengeance terrible qui les attend s’ils ne se rétractent pas. | |
3- Des anaphores :
« Prenez garde » « De quel droit » | Donner plus de force aux menaces terribles et aux condamnations violentes adressées aux geôliers des oiseaux. | |
4-Des fausses questions:
«Ne comprenez-vous pas que vous êtes méchants ? » « De quel droit mettez-vous des oiseaux dans des cages ? » … | Mieux culpabiliser et responsabiliser ces geôliers et exprimer sa colère contre eux. | |
TEXTE 5
| 1- Un champ lexical du crime et de l’horreur : « crime », « meurtre », « souillure » | Souligner la ressemblance au niveau des effets produits, qui existe entre une exécution publique d’un condamné à mort et un crime vulgaire. |
2- Une antithèse :
« suprême (justice) » et
«vomir » | Mettre en relief l’opposition entre la qualifi-cation positive de la justice et son effet négatif. | |
3- Des oppositions:
« est censée », « au contraire »,
« loin de » | Insister sur les contradictions opposant le rôle que la justice est censée avoir à celui qu’elle a. | |
4- Des euphémismes :
« payé sa dette à la société », « il a expié », « à cinq heures, justice était faite ». | Souligner l’hypocrisie des journaux qui atténuent et embellissent par des mots positifs la réalité horrible des exécutions publiques. |
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