NE PLEURE PAS ...
Ne pleure pas si tu m'aimes. La mort n'est rien ; je suis
simplement passé dans la pièce d'à côté.
Je suis moi, tu es toi.
Ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné.
Parle-moi comme tu l'as toujours fait.
N'emploie pas un ton différent.
Ne prends pas un air solennel et triste.
Continue de rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Souris, pense à moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été.
Sans emphase d'aucune sorte et sans trace d'ombre.
La vie signifie exactement ce qu'elle a toujours signifié.
Elle reste ce qu'elle a toujours été.
Le fil est coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée ?
Simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t'attends, je ne suis pas loin.
Juste de l'autre côté…
LE POURBOIRE
Un jour, un jeune garçon entra dans le restaurant d'un hôtel et s'assit à une table. Une serveuse lui apporta un verre d'eau.
- Combien coûte une glace garnie de fraises et de chocolat? demanda le garçon.
-Cinquante cents , répondit la serveuse.
Le garçon fouilla dans sa poche et en sortit des pi
èces de monnaie qu'il examina.
-Et combien coûte une glace sans rien dessus ? demanda-t-il.
Quelques personnes attendaient qu'on leur assigne une table. Impatiente, la serveuse répondit brusquement :
- Trente-cinq cents.
Le petit garçon compta de nouveau son argent.
- Je vais prendre la glace sans rien dessus.
La serveuse apporta la glace, déposa la note sur la table et repartit. Le garçon mangea toute la glace, paya la note et quitta le restaurant. Lorsque la serveuse revint pour nettoyer la table, sa gorge se serra. À côté de la coupe vide, le petit garçon avait soigneusement placé deux pièces de cinq cents et
cinq pièces de un cent : son pourboire.
CELA FAIT RÉFLÉCHIR
Je suis allée à une soirée, maman, et je me suis souvenue de ce que tu m'avais dit.
Tu m'avais dit de ne pas boire, alors je n'ai pas bu.
Je n'ai pas bu avant de conduire, maman, même si les autres m'ont incitée.
Je sais que j'ai fait la bonne chose, je sais que tu as toujours raison.
Maintenant, la boum est presque terminée, maman, et tout le monde prend le volant.
Quand je suis entrée dans mon auto, maman, j'ai su que je rentrerais à la maison grâce à la manière dont tu m'as élevée.
J'ai commencée à conduire, et comme je sortais pour prendre la route, l'autre voiture ne m'a pas vue, maman, et elle m'a frappée.
Je suis étendue sur le pavé.
J'ai entendu le policier dire que l'autre garçon était saoul, je suis couchée ici, en train de mourir, maman, j'espère que tu arriveras bientôt.
Comment ceci pouvait m'arriver à moi, maman?
Ma vie vient d'éclater comme un ballon. Je baigne dans mon sang, maman.
J'entends les ambulanciers parler, et je vais mourir dans peu de temps.
Je voulais simplement te dire, maman : je te jure que je n'ai pas bu !
C'était les autres maman. Les autres n'ont pas réfléchi.
Ce garçon était probablement à la même soirée que moi.
La seule différence c'est qu'il a bu et que c'est moi qui vais mourir...
Je sens beaucoup de douleur maintenant.
Le garçon qui m'a frappé marche et je ne crois pas que ce soit juste.
Je suis étendue ici en train de mourir et il me regarde en me fixant...
Dis à mon frère de ne pas pleurer, maman. Dis à papa d'être brave et quand je serai au paradis, maman, tu écriras : la fille à papa, sur ma pierre tombale.
Quelqu'un aurait dû lui dire, maman, de ne pas conduire s'il avait bu.
Si seulement quelqu'un lui avait dit, je serais encore vivante.
Ma respiration devient de plus en plus courte, et j'ai peur.
S'il-te-plait, ne pleure pas maman.
Quand j'avais besoin de toi tu étais toujours là
J'ai une dernière question maman avant de te dire adieu :
Je n'ai pas bu avant de conduire, alors pourquoi suis-je celle qui meurt ?
CROIS EN TON CŒUR
Crois en ton coeur que quelque chose de merveilleux est sur le point d'arriver.
Aime ta propre vie.
Crois en ta propre force (puissance), en ton propre potentiel et en ta gentillesse innée.
Éveille-toi chaque jour... avec cette grâce de te sentir vivre.
Découvre chaque jour la magnificence et toute la beauté de ce monde.
Embrasse et découvre la vie en toi et en n'importe qui que tu vois chaque jour.
Elève-toi afin de voir et retrouver ta spécificité, tu es unique.
Éveille-toi et éveille ceux qui sont autour de toi à propos des opportunités de chaque jour.
Ne soit pas effrayé de te percevoir moins que parfait, cela n'est que l'essence de ton humanité.
Laisse ceux qui t'aiment t'aider.
Crois assez fort pour que tu puisses avoir un regard avec espoir en l'horizon de ce jour.
Ce jour est vraiment celui que nous possédons.
Vis donc bien ce jour !
Laisse ce petit rayon de soleil sortir à l'extérieur, juste comme il est en toi, en ton intérieur.
Crée ton propre arc-en-ciel.
Sois ouvert à toutes Tes possibilités, à toutes Les possibilités et tout miracle.
Crois toujours en ces miracles.
LA BRIQUE
Un jeune et talentueux homme d'affaires passait dans les rues d'un quartier tranquille, roulant un peu trop vite à bord de sa nouvelle Jaguar. Il surveillait prudemment afin de ne pas avoir à éviter d'enfants surgissant d'entre deux voitures garées et ralentissait lorsqu'il croyait avoir aperçu quelque chose. Comme il passait, aucun enfant n'y était.
À la place, une brique a fracassé la portière de la Jag ! Il freine et recule la Jag jusqu'où la brique a été lancée.
Le conducteur enragé a sauté hors de la voiture et a agrippé le premier enfant qu'il vu et l'adossa contre une voiture stationnée et lui criant : Qu'est-ce que c'était et qui es-tu ? Que diable fais-tu ? C'est une voiture neuve et cette brique que tu as lancée va me coûter très cher. Pourquoi as-tu fais ça ?
Le jeune garçon se confondait en excuses. "S'il vous plaît monsieur, je suis désolé mais je ne savais pas quoi faire d'autre." Il plaide :"J'ai lancé la brique parce que personne d'autre ne s'arrêtait...!"
Avec les larmes qui roulait sur sont visage, le jeune pointa un peu à l'arrière d'une voiture stationnée.
" C'est mon frère" qu'il dit. "Il est tombé de sa chaise roulante et je ne peux le relever"
Le garçon demande au jeune exécutif, "Voulez-vous s'il vous plaît m'aider à le remettre dans sa chaise roulante?
Il est blessé et il est trop lourd pour moi"
Ému sans mot, le conducteur a éteint un sanglot qui lui montait à la gorge. Il s'empressa de relever l'enfant handicapé et le remis dans sa chaise roulante ensuite il pris son mouchoir de lin et épongea les égratignures et coupures du jeune.
Après un examen rapide il su qu'il serait o.k.
"Merci et que Dieu vous bénisse" dit l'enfant reconnaissant.
Trop ému pour dire quoi que ce soit, l'homme a simplement regardé le petit pousser la chaise de son frère sur le trottoir jusqu'au bout de la rue.
Il retourna lentement à sa Jaguar. Les dommages étaient très apparents mais le conducteur n'a jamais fait réparer la portière abîmée. Il l'a gardé afin de se souvenir de ce message :
Ne passer pas la vie à si grande vitesse que quelqu'un doive vous lancer une brique afin d'avoir votre attention !»
CHER FILS...
Le jour où tu trouveras que je suis devenu très vieux, essaie d’avoir un peu de patience envers moi et essaie surtout de me comprendre.
Si je me salis en mangeant… si j’ai de la difficulté à m’habiller… sois patient ! Souviens-toi des heures que j’ai passées à t’apprendre toutes sortes de nouvelles choses quand tu étais juste un petit garçon.
Si je répète la même chose des dizaines de fois, ne m’interromps pas ! Écoute-moi !
Quand tu étais petit, tu voulais que je te lise la même histoire, soir après soir, jusqu’à ce que tu t’endormes.
Si je ne me lave plus aussi souvent sous la douche, ne me réprimande pas et ne me dis pas que c’est une honte.
Souviens-toi combien de raisons je devais inventer pour te faire prendre un bain quand tu étais petit.
En voyant mon ignorance vis-à-vis les nouvelles technologies, ne te moque pas de moi mais laisse-moi plutôt le temps d’assimiler tout ça et de comprendre.
Je t’ai appris tant de choses… bien manger… bien t’habiller… bien te présenter… comment confronter les problèmes de la vie…
S’il m’arrive à l’occasion de manquer de mémoire ou de ne pouvoir suivre une conversation… laisse-moi le temps nécessaire pour me souvenir… et si je n’y parviens pas, ne deviens pas nerveux et arrogant… car le plus important pour moi, c’est d’être avec toi et de pouvoir te parler.
Si je refuse de manger, ne me force pas ! Je sais très bien quand j’ai faim et quand je n’ai pas faim.
Quand mes pauvres jambes ne me permettent plus de me déplacer comme avant……tends-moi le bras comme je tenais tes petites mains pour t’apprendre à faire tes premiers pas.
Et quand un jour, je te dirai que je ne veux plus vivre… que je veux mourir… ne te fâche pas… car un jour, tu comprendras aussi à ton tour !
Essaie de comprendre qu’à mon âge, on ne vit plus vraiment. On survit simplement !
Un jour, tu comprendras que malgré toutes mes erreurs, j’ai toujours voulu ce qui était le mieux pour toi et que je te préparais le terrain pour quand tu serais grand.
Tu ne dois pas te sentir triste, malheureux ou incompétent face à ma vieillesse et à mon état.
Tu dois rester près de moi, essayer de comprendre ce que je vis, faire de ton mieux comme je l’ai fait à ta naissance.
Aide-moi à marcher… aide-moi à terminer ma vie avec amour et patience. La seule façon qu’il me reste pour t’en remercier, c’est un sourire et beaucoup d’amour pour toi.
Je t’aime… mon fils ! Ton père.
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